Engagements environnementaux : le temps de la preuve est venu !
Si les risques liés à la crise sanitaire passeront, il en est d’autres pour lesquels tout reste à faire. Cela fait bientôt cinquante ans que le rapport Meadows publié par le Club de Rome tirait la sonnette d’alarme sur l’état de la planète et implorait les gouvernements à repenser le modèle économique et social dans lequel nous évoluons...
En janvier 2020, alors que Wuhan entrait en quarantaine, l'Australie était aux prises avec des feux dévastateurs. La pandémie du Covid-19 n’a pas mis en confinement la machine infernale du réchauffement climatique qui continue de progresser.
Et les mesures adoptées, quelle que soit l'échelle, sont loin d’être suffisantes pour enrayer cet engrenage. Si 2020 était l'année où un nombre croissant de pollueurs - qu'il s'agisse d'entreprises ou de gouvernements - se sont engagés à lutter contre le changement climatique, 2021 doit être l'année où ces engagements se concrétisent !
Est-ce que les gouvernements s’aligneront enfin en 2021 sur les recommandations des expert.e.s et scientifiques du climat qui demandent la mise en place de mesures beaucoup plus radicales, comme ils ont su le faire pendant cette crise sanitaire ? Ceux-ci auront-ils plus de légitimité au lendemain du Covid-19 ?
Avec un an de retard, la COP26 de Glasgow sera le sommet le plus critique depuis l'accord de Paris. Les signataires de l'accord de Paris devront y démontrer leurs ambitions et leurs objectifs améliorés pour prévenir un réchauffement climatique catastrophique.
Il est crucial d’amorcer des actions personnelles, collectives, mondiales pour appeler nos représentant.e.s, nos entreprises, nos villes et nos régions à être plus audacieux.ses dans leurs politiques environnementales et climatiques.
Solidairement vôtres,
Alexis Willemot et Denis Stokkink