Les violences conjugales sont un fléau dont les femmes sont les premières et principales victimes. Ces violences peuvent prendre différentes formes : verbale, psychologique, physique, sexuelle, économique, administrative, sociale, spirituelle, en ligne. Les conséquences des violences conjugales sont désastreuses, tant pour l'individu que pour la société, et perdurent dans le temps. Ces violences et discriminations sont structurelles et se reproduisent encore et encore dans la société et ses institutions... De plus, la période de confinement a malheureusement conduit à une augmentation des cas de violences conjugales dans toute l’Europe comme dans la Région bruxelloise, où le GREVIO (groupe d’expert.es sur l’action contre la violence envers les femmes et la violence domestique) a recensé une hausse de 30% des appels d’urgence. 

Travaillant depuis plusieurs années sur la question, POUR LA SOLIDARITÉ-PLS  a constaté qu'avoir un emploi est un vecteur d'émancipation et d'indépendance.  Ainsi, une femme confrontée aux violences conjugales, et qui a un emploi stable, a plus de chance de sortir du cycle de la violence à long terme. Cependant, trouver et conserver un emploi pour ces bénéficiaires est parfois un parcours de la combattante, car il nécessite des adaptations que tou.te.s les employeur.se.s ne sont pas prêt.e.s à faire. 

Pourtant, il est essentiel que les entreprises s'impliquent

D'une part, car elles bénéficient d’une importante capacité de mobilisation, ce qui en fait des actrices idéales pour diffuser des informations et des campagnes de sensibilisation. Les travailleur.se.s actif.ve.s passent une grande partie de leur vie sur leur lieu de travail, qui est parfois leur seul lieu d'interaction sociale en dehors de leur environnement domestique. 

D'autres part, car les violences conjugales ont un impact négatif sur la productivité des travailleur.se.s : fatigue, distraction, maladie, etc. À titre d'exemple, en Belgique, les violences coûteraient 440 millions d’euros par an à la société, dont 288,10 millions en termes de perte de productivité, donc un coût direct pour les entreprises.

Aujourd'hui, PLS ravive le réseau CEASE, et souhaite l'étendre pour qu'un maximum de structures pourvoyeuses d'emplois s'engagent, pour qu'un maximum d'employ.é.e.s soient formé.e.s, et qu'un maximum de victimes de violences conjugales puissent être aidées. 

Ne détournez pas le regard, agissez ! 

Pour rejoindre le réseau CEASE, contactez-nous !

Avec le soutien d'equal.brussels