En pleine crise écologique, post-pandémique, géopolitique et menacée de mouvements aux relents brunâtres, l’Europe semble plus que jamais un projet complexe, ambitieux et de plus en plus éloigné des préoccupations de ses citoyen·ne·s, avec une promesse renouvelée à chaque élection… l’avènement d’une Europe sociale. Six années après la promulgation du Socle européen des droits sociaux, cette question conserve toute son actualité !

Un signe positif toutefois, la mise à l’agenda de l’économie sociale et solidaire (ESS) au travers d’un plan d’action qui souligne sa capacité à « construire une économie au service des personnes ». Le Conseil de l’UE a adopté une recommandation fin 2023 qui laisse la liberté aux États membres d’avancer sur cette question.

De quel pouvoir disposons-nous lorsque nous votons pour nos député·e·s européen·ne·s ? Le Parlement est composé de représentant·e·s élu·e·s alors que le Conseil européen et le Conseil de l’Union européenne sont eux composés de membres des gouvernements de chaque pays de l’Union.

Nous, citoyens et citoyennes, disposons d’un pouvoir d’influence national sur quel type d’Europe nous souhaitons construire : au service de l’humain, du social et de l’environnement, de l’inclusion sociale, d’un développement économique équitable et durable.  

Tous et toutes aux urnes ! Maintenant plus que jamais !!

Solidairement vôtres,

Françoise Kemajou, Denis Stokkink